L’histoire


L’aventure pure et dure

Histoire1« Une course automobile en montagne, réservée aux véhicules tout-terrain, en Soule au Pays Basque »
voici sur le papier, l’énoncé simpliste du Rallye des Cimes.

Mais au-delà de cette description commence l’Histoire.
Avec son flot d’anecdotes, de héros, de légendes, depuis 1951, le Rallye des Cimes a tant forcé le respect du monde du sport automobile, du public et de
la presse, qu’il en a usé tous les grands titres et les superlatifs.

Le tout-terrain a son mythe. Voici plus de 60 ans qu’il est né dans la tête de Sauveur Bouchet, dont le seul but était d’aménager, de désenclaver, d’ouvrir cette vallée. Mais aussi de prendre le train en marche vers la reconstruction et le développement d’après guerre.

Indissociable de sa Soule natale, inimitable dans son tracé, unique par son esprit, le Rallye des Cimes ne s’explique pas, il se vit !

Après avoir été le banc d’essais des fabricants de tout-terrain, après avoir remporté un premier pari et contribué à l’aménagement des Pyrénées, le Rallye des Cimes se doit de relever le défi des nouvelles technologies liées à l’automobile.

Le Rallye des Cimes évolue dans un cadre privilégié, il doit rester une aventure, pure et dure…


 Les Hommes font l’Histoire

Au cours de la 1re édition, 7 participants ont pris le départ vers l’inconnu. Aucun d’entre eux n’avait l’expérience d’une course à la fois contre le temps et le relief.

Tels des marins face à l’immensité de l’océan, 3 furent plus habiles, plus fous ou plus chanceux et réussirent à franchir le fameux col d’Orgambideska et rallier Licq Atherey.
Ce 9 septembre 1951, les hommes ont commencé l’histoire.

La 1ère course de Jeeps d’Europe est lancée, elle s’appelle CIRCUIT DES CIMES.

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 Incontournable, plus qu’un rendez-vous sportif

Sauveur BouchetLe pari de Sauveur Bouchet est plus qu’un rendez-vous sportif.

Fascinés par ces aventuriers qui défient la montagne avec les moyens du bord, public et médias se retrouvent à nouveau en 1952 et 1953 autour de
ces Jeeps et de leurs pilotes.

Le Circuit des Cimes émerveille autant qu’il terrifie.

Chacun des engagés est poussé par l’envie de franchir tous les obstacles et d’atteindre les sommets. Mais ils présentent tous cette humilité, cette retenue, ce respect de ceux qui savent que la nature reste la plus forte.

Désormais, rien ne les arrête, ni la pluie, ni la neige ou le brouillard et encore moins la peur ou les Pyrénées.


 1960 L’aventure continue

L’aventure n’allait pas s’arrêter ainsi, bien au contraire !

Avec l’appui de l’ASAC BASCO BÉARNAIS, le Circuit des Cimes trouve enfin la reconnaissance de la Fédération Française de Sport Automobile et s’appellera désormais Rallye des Cimes. Il a gagné ses galons d’épreuve automobile la plus dure.

Avec une telle presse, tous les constructeurs de tout-terrain se lancent à l’assaut des Cimes. Il était important pour eux d’y être présents.

L’aura du Rallye des Cimes dépasse largement les frontières de l’hexagone. Espagnols, autrichiens, suisses, italiens se déplacent chaque année en Soule.

Aujourd’hui, pour des raisons de réglementation, seuls les anglais restent fidèles au Rallye des Cimes, avec plus d’une dizaine d’équipages à chaque édition.

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 Une idée, un but, un véhicule

Rien n’aurait pu exister si Sauveur Bouchet n’avait pas vu en la Jeep de l’armée américaine, le véhicule utilitaire qui faciliterait et changerait la vie de son pays. Intimement liée à la libération de la France, la Jeep poursuivit son oeuvre quelques années de plus en Soule.
Elle rapprochait, facilitait les échanges, évitait les longues heures de marche, permettait au docteur ou au vétérinaire de pratiquer des soins plus rapides sur les personnes ou les animaux.
Symbole d’échanges, de progrès, la Jeep était le véhicule indispensable de la vie rurale. De nombreuses pistes ou routes ouvertes aujourd’hui sont nées là où la Jeep a, la première, posé ses roues.

Le Rallye des Cimes n’est que la partie visible de l’iceberg, le coup médiatique génial qui dit : nous existons, nous voulons vivre ici, en Soule.
Contribuez avec nous au développement de la vallée, freinons l’exode rural, les Pyrénées ne doivent plus être une barrière mais bien une chance.

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L’Histoire a fait les hommes !

Combien ont pris le départ depuis 1951 ?
Combien de joies, de pleurs, de victoires ou de désillusions ?
Combien de grands moments dans les sous-bois, dans les bourbiers, quand la mécanique lâche, quand l’équipage n’en peut plus, que le public porte le véhicule à bout de bras jusqu’au sommet.

Seul l’exceptionnel donne lieu a une telle communion entre acteurs et spectateurs.

Alors oui, le Rallye des Cimes c’est le chrono, oui le Rallye des Cimes c’est le paysage, le site. Mais les Cimes ce sont surtout d’incroyables anecdotes, d’innombrables histoires, celles qui font les hommes.

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